Les deux dernières semaines ont été très agitées au Barça. Mais le calme est revenu et Joan Laporta règle ses comptes.
Le dossier Dani Olmo a rendu fou la direction du Barça. Le club blaugrana était dans l’incapacité de trouver une solution afin d’inscrire Dani Olmo et Pau Victor. Cependant, le club blaugranna a finalement réussi à résoudre ce problème pour le plus grand bonheur de Joan Laporta. À noter ue le feu vert a été donné par le Conseil Supérieur du Sport espagnol (CSD). Une décision contraire à celle de la Liga et de la Fédération espagnole.
Ceci a d’ailleurs indigné certains clubs qui ont publié des communiqués afin de montrer leur mécontentement. Toute cette révolte donne encore plus de vigueur à Joan Laporta qui s’est penché sur le sujet en conférence de presse ce mardi. Pour le président, son club n’a aucun problème de gestion.
« Au cours des deux dernières semaines, deux événements sont venus confirmer certaines choses et en infirmer d’autres. Ils confirment la force du Barça et réfutent un faux récit apocalyptique de certains entourages, fait d’ignorance, de mauvaise foi ou d’autres choses. Le Barça est revenu à la règle du 1-1 du fair-play financier de Liga (chaque club ne peut pas dépenser plus que ce qu’il gagne, ndr). Cela nous permet de recruter normalement. Après avoir fait l’objet d’une intervention de la part de la LaLiga, nous n’en faisons plus l’objet. Cela nous permet de signer Dani Olmo et Pau Víctor. Pour arriver à la règle du 1-1, nous avons signé avec Nike, le meilleur contrat d’équipementier au monde. Ça et le fait que des entreprises comme Spotify et d’autres partenaires soient là, ça contredit ceux qui disent que le club est mal géré. C’est une évidence. C’est ce que nous, membres du conseil d’administration, constatons. Sans oublier que pendant ce temps, nous construisons un nouveau stade », dit-il d’abord.
Joan Laporta évoque le cas du CSD
Alors que certains estiment que le CSD a fait une faveur au Barça, Joan Laporta a été clair sur le sujet. «Il n’a pas été improvisé, il n’a pas été le fruit de la chance ou d’une aide extérieure. C’est le fruit d’un travail acharné. Nous avons très bien travaillé. Dès le départ, nous avons établi un plan stratégique très détaillé, qui a été évalué au fil des semaines. Il a été mené à bien grâce au travail et au talent de tous les cadres. Ils font un travail extraordinaire. Ils ont travaillé de telle sorte que nous n’avons pas baissé les bras. Nous aimons le Barça. Cette composante est essentielle à nos objectifs. Une grande partie du succès réside dans le fait que les membres ont compris que le Barça devait être sauvé et défendu contre les attaques terrestres, maritimes et aériennes qui venaient de l’extérieur et de l’intérieur. Ils étaient motivés parce que nous sommes un club avec une éthique. (…) Rien ne nous a surpris avec Olmo et Pau. Si l’on se réfère à l’histoire du Barça, ces réactions étaient prévisibles. Lorsque le Barça réapparaît, différents acteurs, soutenus par les médias, apparaissent pour fournir un récit qui n’a rien à voir avec la réalité », a-t-il déclaré.
« Ce modus operandi se répète. Encore une fois, je suis heureux qu’ils ne s’en soient pas tirés. Ils n’ont pas réussi à s’en sortir. Ils ont essayé de nous écarter du chemin, mais nous avons bien travaillé. Le bon travail des cadres nous a permis d’atteindre la règle du 1-1 et l’enregistrement d’Olmo et de Víctor. C’était une attaque féroce. Une attaque contre le bouclier. Et le bouclier ne peut être ni touché ni taché », a-t-il ajouté. Il n’a pas oublié de glisser un tacle à la Liga et à la RFEF.
« Nous avons soumis la documentation le 27 décembre. Nous l’avons envoyé dans les délais, mais entre le 27 et le 31, LaLiga nous a demandé de compléter la documentation. Nous pensions que le 31 décembre, nous avions le rapport 1-1 et la LaLiga nous a demandé des exigences supplémentaires qui n’ont pas été incluses. Nous avons parlé à la RFEF qui nous a dit qu’il manquait le 1-1 et qu’il n’y avait pas de problème pour traiter cette extension d’enregistrement. LaLiga et la RFEF ont créé une commission pour les empêcher de nous accorder les licences. Le but de cet article est la stabilité de la compétition. Nous n’entrions pas dans le cadre de cette règle. Ce n’était pas le cas, il s’agissait simplement de prolonger la licence. Le 3, nous avons complété la documentation et nous avons reçu le 1-1. Nous avons soumis l’extension à la RFEF qui a invoqué cet article que nous estimons incorrect. Je ne m’étendrai pas trop sur le fond de l’affaire parce qu’elle est en cours de traitement, mais le Barça respecte la réglementation. Pour que le CSD accorde une mesure conservatoire urgente, il faut qu’il apprécie qu’un dommage difficilement réparable soit en train de se produire. C’était le cas. »