Être le fils de Ronaldinho n’a rien de facile. Joao Mendes vit une situation un peu particulière. Passé par le FC Barcelone, ce dernier ne s’est pas imposé comme son père au sein du club blaugrana.
Ronaldinho a connu une très grosse carrière. Ce dernier a débuté dans son pays en passant par Grêmio, et a continué l’aventure dans plusieurs clubs, à savoir le Paris Saint-Germain, l’AC Milan, Flamengo, l’Atletico Minero et bien d’autres. Mais ce dernier a aussi marqué l’histoire du FC Barcelone lors de son passage. Mais alors qu’il a pris sa retraite, c’est son fils Joao Mendes qui essaie de reprendre le flambeau. Sauf que la situation est loin d’être favorable pour son enfant.
Âgé de 19 ans, Mendes a tenté aussi son aventure au FC Barcelone. Mais au bout de 9 matchs, il a quitté le club. Dans une interview accordée à ESPN, sa grande première d’ailleurs, ce dernier a expliqué comment c’est difficile d’être l’enfant de Ronaldinho. Il avoue que le fait de porter le nom d’une légende du Brésil n’est pas du tout facile à gérer pour un jeune footballeur qui essaie de tracer son chemin.
Joao Mendes veut suivre sa propre voie
Joao Mendes est en train de faire l’expérience par lui-même qu’être enfant d’un très célèbre joueur met une pression supplémentaire. Il en est conscient, mais pour lui, l’objectif n’est pas de suivre les traces de son père, la légende Ronaldinho.
« Je veux être João, quoi qu’il arrive. Je n’ai jamais essayé d’être mon père, je n’ai jamais voulu être mon père. Donc, m’éloigner un peu de là où il a joué (au Barça, ndlr) et de ce qui se rapproche de lui, je pense que c’est un bon début et un bon pas en avant pour moi. Je pense que les gens de l’extérieur veulent que vous soyez quelque chose que vous ne serez jamais, que cela vous plaise ou non, n’est-ce pas ? C’est bien d’être ici », a fait remarquer le jeune joueur.
« Mon père et ma mère n’ont jamais vraiment voulu que je poursuive dans cette voie, car ils savaient déjà ce qui allait se passer. Mais quand la passion est plus forte que tout, on ne peut pas s’en empêcher. (…) La frontière est fine, il y a des gens qui la franchissent, il y a des gens qui ne la franchissent pas, mais j’ai toujours été fier d’être le fils de qui je suis. Mon père était l’un des meilleurs joueurs, si ce n’est le meilleur, à n’avoir jamais joué au football. Donc être son fils, pouvoir parler de lui, c’est une source de fierté. Et j’essaie de faire mon truc, j’essaie de ne pas mettre mon père au milieu des choses, j’essaie de jouer mon football à ma façon, sans pression », indique Joao Mendes. C’est ce qui explique son arrivée à Burnley.
Des débuts difficiles à Burnley
Pour ne pas rester dans l’ombre de son père, Joao Mendes a fait le choix d’éviter les clubs dans lesquels son père a connu la gloire. Ce faisant, il s’enlève le poids de la comparaison. Mais à Burnley où il joue avec les U21 et U23, il n’a joué que 5 matchs, avec quand même un petit but au compteur.
« Au début, c’est difficile, c’est indéniable. C’est encore plus vrai maintenant, en hiver, et ici, comme c’est au nord, c’est encore pire. Si tu mets des gants et deux chaussettes, tu peux t’en sortir. Même si c’est une petite ville, les gens sont très passionnés et attachés au football. On peut le constater lors des matches ici, car les supporters remplissent toujours le stade. Je pense que c’est très bien ici, le lien qu’ils ont avec le club est très fort », a déclaré le joueur de 19 ans.