La tension ne cesse de monter entre la Liga et le Real Madrid. Sur la question de l’arbitrage, Carlo Ancelotti a envoyé une nouvelle forte réponse à l’endroit de Javier Tebas. Le président de la ligue espagnole ne valide pas la méthode employée par le club merengue envers les arbitres.
La relation est tendue entre les décideurs de La Liga et le Real Madrid. Récemment, le club merengue s’est engagé dans une lutte contre certaines décisions arbitrales. En effet, le club de Florentino Pérez dénonce des injustices dans certains matchs et réclame de meilleures prestations de la part des arbitres. Un combat dans lequel est également impliqué le technicien italien Carlo Ancelotti, entraîneur du club merengue. Ce mardi, il a justement évoqué le sujet en conférence de presse.
Avant d’affronter la Real Sociedad en demi-finale de la Coupe du Roi, Carlo Ancelotti était en conférence de presse. L’occasion pour lui de revenir sur les dernières déclarations de Javier Tebas qui estime que le club merengue met la pression sur les arbitres. “Je commence à avoir honte de ce que j’ai vécu en tant que Madridista”, avait clairement lancé le président de la Liga. Des déclarations qui n’ont pas été du goût de l’entraîneur de 62 ans.
Carlo Ancelotti recadre Javier Tebas
L’entraîneur du Real Madrid estime que Javier Tebas parle trop du Real Madrid. Pour ce dernier, le président de la Liga devrait se concentrer sur des sujets plus importants que de toujours piquer le club merengue dans ses déclarations. « Tebas parle trop du Real Madrid. Depuis que je suis ici… Il manque de respect à beaucoup de madridistas en parlant comme ça. Il y a des questions plus importantes et il devrait se concentrer davantage sur la résolution des problèmes du football espagnol », a-t-il confié en conférence de presse, rapporte Foot Mercato.
🚨 Ancelotti: “The president Tebas speaks too much about Real Madrid”.
“He's disrespecting millions of Madridistas. The president should focus on different problems of Spanish football”. pic.twitter.com/ZNAO3Qq4X1
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) February 25, 2025
Plus loin, il explique que Javier Tebas ne devrait pas avoir honte de supporter le Real Madrid. Mieux, il estime que c’est un honneur d’appartenir à la Casa Blanca. Par contre, il ajoute que Tebas ne joue pas pleinement son rôle. “Tebas à l’égard des autres présidents de Ligue que j’ai connus ? Je ne m’en souviens pas. C’est un conflit. À Milan, le président de la Ligue était Galliani et je ne peux pas le toucher. Pour moi, Galliani est le meilleur directeur du monde”, a-t-il confié en conférence de presse. Une sortie qui n’a pas manqué de réponse de la part du président de la Liga.
Javier Tebas contre-attaque
Suite aux propos de Carlo Ancelotti, Javier Tebas a tenu à expliquer sa position. Il fait comprendre notamment qu’il ne s’en prend pas au club en général, mais beaucoup plus aux dirigeants. « Carlo, tout le monde sait que les institutions se reflètent dans ce que font et disent leurs dirigeants. Et dans le football, encore plus. Alors, quand je disais que « le Real Madrid est devenu un club pleurnichard », je faisais évidemment référence au fait que ce sont ses dirigeants qui construisent ce récit victimaire et complotiste : « une compétition frelatée », « le parti pris de tous les arbitres est anti-Madrid », « ils sont tous contre le Real Madrid », répond ce dernier.
LALIGA president Javier Tebas has accused Real Madrid of "crying" and creating a "global conspiracy theory" with their constant criticism of officiating in Spain. pic.twitter.com/ZNIpDiWxKj
— ESPN FC (@ESPNFC) February 24, 2025
Javier Tebas estime que l’attitude du Real Madrid constitue un manque de respect envers les autres clubs de La Liga, en particulier envers le FC Barcelone, qui soutient les arbitres. “Je suis fan du Real Madrid depuis mon enfance, et tout ce récit que promeut la direction va à l’encontre des valeurs que nous avons toujours connues. Carlo, c’est dommage qu’ils t’utilisent pour cela, vu l’expérience que tu as”, a-t-il conclu. Le conflit est loin de se terminer sur ses explications.
